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Rester centré sur l’humain double les chances de succès d’un projet

Inscrire son organisation dans une stratégie de développement durable appelle nécessairement quelque transformation, au niveau opérationnel et éventuellement au niveau de la mission. Ce n’est évidemment pas anodin et les PME ne sont pas toutes dotées des bons outils pour entamer sereinement un tel projet.

Comme à son habitude maintenant, BetterBusiness s’inspire des meilleurs pour créer une solution concrète et praticable dans votre PME.

En 2021, Ernst & Young et la Saïd Business School de l’Université d’Oxford ont mené une étude sur les facteurs qui peuvent influencer le succès d’une transformation au sein d’une organisation.

Les résultats de cette recherche suggèrent que ces facteurs complexes sont enracinés dans le comportement humain, et en particulier dans le comportement émotionnel. On n’est pas surpris, voire rassurés, de constater que l’humain et la collaboration reviennent au centre de la réflexion et de la stratégie des grands groupes…

Pour conduire le changement organisationnel, le projet devrait accorder plus d’attention aux facteurs humains si souvent identifiés comme l’une des causes profondes de l’échec de la transformation et prendre en compte à la fois les dirigeants et les travailleurs.

Il faut dire que l’enquête menée dans le cadre de cette étude souligne que 67% des dirigeants de ces grands groupes ont déclaré avoir connu au moins une transformation peu performante au cours des cinq dernières années.

Pratiquement 7 dirigeants sur 10 ! On comprend que des études aient été diligentées pour comprendre le pourquoi du comment de ces échecs à répétition, malgré les outils et les moyens déployés. Profitons-en et inspirons-nous !

L’étude identifie six facteurs-clefs qui, lorsqu’ils sont bien exécutés, peuvent multiplier par 2,6 la probabilité d’un résultat positif, sic.

Nous reprenons ici avec nos mots les conclusions de cette étude datant du 24/06/2022 et que vous pouvez retrouver en intégralité ici (les auteurs : Errol Gardner, Norman Lonergan & Liz Fealy).

1. Diriger honnêtement

Il faut avoir le courage de reconnaître qu’on n’a peut-être pas toutes les réponses et faire preuve d’humilité pour regarder à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de l’organisation pour les trouver.

47 % des personnes interrogées dans les transformations très performantes ont déclaré que les dirigeants acceptaient les idées des employés, contre 29 % des personnes interrogées dans les transformations peu performantes.

2. Inspirer réellement

La vision donne le ton et sert de base à la transformation. Pour que la vision soit réelle, les dirigeants doivent communiquer clairement pourquoi le changement est nécessaire, pas seulement ce qui doit être fait.

48 % des personnes interrogées dans les transformations très performantes ont déclaré que le leadership expliquait clairement pourquoi l’organisation devait changer, contre 25 % des personnes interrogées dans les transformations peu performantes.

3. Écouter attentivement

Il s’agit d’écouter attentivement ce que les collaborateurs ont à dire, comprendre la source de leurs inquiétudes et chercher à résoudre les problèmes d’une manière émotionnellement positive et constructive.

4. Responsabiliser concrètement

L’état d’esprit à communiquer est celui « d’échouer rapidement » plutôt que celui de ne pas échouer. Encourager l’expérimentation innovante ouvre les opportunités, tandis que l’interdit de l’échec conduit souvent à des opportunités manquées.

Plus de la moitié (52 %) des répondants dans les transformations performantes ont déclaré que les employés se voyaient attribuer des rôles et des responsabilités clairs, et 49 % ont déclaré que le pouvoir décisionnel était délégué de manière claire et appropriée dans l’ensemble de l’organisation (contre 29 % dans les transformations peu performantes).

5. Utiliser la technologie pour une action visible rapidement

La bonne technologie est essentielle pour réaliser la vision et faciliter le processus de transformation. Les dirigeants ont classé l’utilisation efficace de la technologie comme le deuxième facteur de réussite.

6. Collaborer et co-créer

Fournir un espace sûr où de nouvelles méthodes de travail, à la fois numériques et agiles, peuvent émerger pour favoriser l’innovation, l’engagement et un travail épanouissant.

Co-créer de nouvelles façons de travailler et donner aux collaborateurs les moyens de repenser et de redéfinir leur propre travail, en ce compris la manière dont le travail est effectué. Il s’agit de construire consciemment l’interdépendance entre les équipes pour gérer à la fois les éléments émotionnels et rationnels du changement.

BetterBusiness vous propose une méthode qui reprend ces six facteurs-clefs repérés par E&Y : une plateforme (5) collaborative (6) au service de votre mission (2) qui permet à votre équipe dans son ensemble (1) de co-créer (3) votre stratégie et de responsabiliser chacun (4).